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La psychomotricité est une profession paramédicale, reconnue par un diplôme d’Etat après 3 ans d’étude. Le psychomotricien dépiste, traite et rééduque les troubles psychomoteurs à tous les âges de la vie (du nouveau-né à la personne âgée). Son travail est basé sur une approche de la personne dans sa globalité ainsi que sur l’harmonie entre le corps et l’esprit.
Les actes sont définis par un décret de compétences (décret n° 88-659 du 6 mai 1988).
Le travail en collaboration avec des médecins spécialisés (pédiatre, pédopsychiatre, neuropédiatre) et des professionnels sensibilisés aux troubles des apprentissages et développementaux (orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, orthoptiste, neuropsychologue, etc.) me semble indispensable.
Par ailleurs, le psychomotricien utilise diverses médiations et techniques pendant les séances.
Sur prescription médicale, le psychomotricien prend en charge les troubles psychomoteurs tels que :
C’est un ensemble de tests standardisés et exercices qui permettent de faire un état des lieux des compétences et difficultés de la personne sur les aspects moteurs, sensoriels, cognitifs, psycho-affectifs et relationnels. Cela permet d’établir un profil psychomoteur à un instant T.
Un entretien préalable, en présence du patient (et de ses parents) est nécessaire afin de retracer l’anamnèse (histoire du patient) et comprendre l’indication en psychomotricité.
Après analyse des résultats et rédaction, un compte-rendu écrit est transmis.
Le bilan permet également d’apporter des éléments diagnostics pour le médecin.
Un bilan d’évolution est proposé quelques temps après le bilan initial afin de faire un point sur l’évolution de la personne.
A l’issu du bilan psychomoteur, il pourra être proposé :
En général, les patients viennent une fois par semaine pour des séances de 45 minutes environ.
Il n’est pas possible de prévoir le nombre de séances qui seront nécessaires (cela varie en fonction de chaque personne et de ses difficultés).
Hélas, la Sécurité Sociale ne rembourse pas les soins en psychomotricité. En revanche, certaines mutuelles le font. Une facture vous sera donc transmise sur demande.
L’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH), de plus en plus fréquemment délivrée pour les enfants présentant des troubles des apprentissages scolaires, peut être utilisée pour le financement des séances. Pour percevoir l’AEEH, il faut en faire la demande auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Le cadre proposé est généralement ludique.
Le psychomotricien utilise diverses techniques et médiations (parcours moteurs, jeux, relaxation, graphomotricité, expression corporelle, etc.)